Radio Cacique a été fonde un 12 Mars 1961.
Les Femmes, les Scouts, la Francophonie, le Théâtre, la Musique, autant de secteurs de la société qui sont honores chaque année durant le mois de Mars. Pour ne pas être en reste, nous nous découvrons devant tout ce beau monde. Au cours de ce même mois de Mars, comme chaque année d’ailleurs, ramène l’anniversaire de fondation de divers medias de l’ère Métropolitaine de Port-au-Prince. Parmi lesquelles, nous identifions: Radio Lumière (47 ans), le 8 Mars Radio Métropole (36 ans), le 10 Mars Radio Soleil (26 ans), le 12 Mars, Radio Cacique (45 ans) et le 31 Mars Radio Tropic (15 ans). En notre qualité de responsable et au nom de toute l’équipe de Radio Cacique, nous profitons de l’occasion qui nous est offerte, pour formuler nos vœux sincères de longévité, de prospérité à l’endroit de toutes ces stations sœurs qui font partie intégrante du patrimoine médiatique haïtien. Nous formulons le souhait que plus jamais un media n’aura à faire les frais des caprices de politiciens ou de groupes armes à leur solde. Nous avons toujours opté pour une large solidarité entre les organes de presse en général et les travailleurs de presse en particulier. Ceci, pour une plus grande indépendance des gens pratiquant ce métier oh combien noble, conduisant ainsi au renforcement du quatrième pouvoir en Haïti.
Le 3 Mai est le jour consacre a la journée Internationale de la liberté de la Presse. Radio Cacique a toujours lutte pour l’exercice libre de ce droit. Ceci nous vaut aujourd’hui, d’être oblige de réclamer le droit à l’existence. La méditation est de mise, quand on sait qu’en Haïti, une épée de Damoclès pend particulièrement sur la tête de tous les directeurs de medias électroniques. Récemment encore, certains cherchaient la formule idéale pour carrément faire enlever leur licence à des stations de radio. Il semblerait que la responsable du Ministère de la communication, des dirigeants d’une association de medias (proche du mouvement GNB), de certains membres du Conseil des sages ne seraient pas étranger à une pareille démarche.[2/2004-2/2006] Ceci n’est pas nouveaux et les tentatives sont légions par exemple : Monsieur Guy Meyer (Directeur de l’information) sous Jean-Claude Duvalier, Monsieur Savain sous Manigat, Madame Nazon (Ministre de l’information sous Avril) flanque du Directeur de l’information d’alors, Monsieur Desgraffes et j’en passe. Il ne faut pas non plus ignorer les déclarations de feux « Ravix » (FAD'H) qui aurait fait savoir au cours d’une émission « ranmase » (Caraïbes F.M.) [Marcus Garcia (mélodie F.M.) dixit] qu’avant le départ d’Aristide, « on » lui avait ordonne d’aller saboter les émetteurs de Boutillier. Comprendra qui voudra !!! Force est de constater que dans ce domaine, une certaine mafia s’est installée. La bande F.M. est sans l’ombre d’un doute, la chasse gardée de quelques uns. Nous avons remarque que durant le provisoire l’ont s’est empresse de récupérer tout ce qui avait encore comme espace sur le cadran et le redistribuer contre espèces sonnantes et trébuchantes. Ce qui constitue un danger si l’on reconnaît les méfaits de la pensée unique dans l’orientation de l’opinion publique. On se rappelle de l’intoxication exercée par les medias lors de circonstances bien précises, récemment encore. Ceci, en lieu et place de l’établissement d’un cadre qui permettrait aux directeurs de medias d’envisager de meilleures conditions de travail pour les travailleurs de presse dont les besoins fondamentaux sont loin d’être satisfaits. Il y va de même pour la modernisation des équipements l’exonération des droits de douane du matériel de travail, des tarifs préférentiels au niveau des services publiques (électricité/ téléphone/ poste/ eau/ achat de carburant). Car, qu’on le veuille ou non les medias jouent un rôle éminemment social et ne peuvent être traite comme de vulgaires établissements commerciaux. Des quasis monopoles se dessinent à l’horizon d’ores et déjà on peut identifier certains « magnats de la Presse ». Ce 17 Mai ce sera la journée internationale réservée à la communication. Espérons que les concernes auront la voix au chapitre et pourrons demander des comptes aux dirigeants du bureau responsable de réguler ce service, car apparemment, ils se comporteraient en véritables dilettantes quand ils ne donnent pas l’image de sangsues (parasites). Les medias électroniques étant désormais consideres comme leurs vaches a lait. Les licences seraient émises pour 10 ans contre espèces sonnantes et trébuchantes, (10,000.00 U.S. pour une radio et $30,000.00 U.S. pour une tele) sous prétexte qu’aux USA c’est une pratique acceptée. Ils ont oublie qu’au pays de l’oncle Sam, la situation économique est de loin différente.
Les stations ainsi que les auditeurs ont accès à l’énergie électrique 24 heures sur 24. Le nombre de consommateur n'est meme pas comparable. Ces règlements auraient été instaures par M. Boisrond, ce qui lui a valu d’être taxe de « vendeur de fréquences » par un directeur de media bien connu.
L’institution dénommée: Radio Cacique, Poste 4 VCPS, fondée le 12 Mars 1961 par Jean Claude Carrié (technicien/ musicien), Anthony Phelps (poète/ écrivain et romancier) Roger San Millan (peintre/sculpteur), aurait du normalement célébrer cette année, son quarante cinquième (45) anniversaire en 2006. Malheureusement, pour des raisons indépendantes de notre volonté et ceci pour la quatorzième année consécutive nous nous sommes une fois de plus, retrouvée hors de ondes. Pour les générations montantes et pour que nul n’en ignore (car certains semblent être frappés d’amnésie) il nous faut pour rétablir la vérité, rappeler que la station que j’ai dirigée et qui est restée en ondes jusqu’au 30 Septembre 1991 à 2 hrs. 30 P.M. a été attaquée à l’arme automatique et prise d’assaut par un contingent de la quatrième compagnie des Forces Armées d’Haïti communément appelé « Cafétéria » détruisant tout sur son passage et allant jusqu’à une tentative d’incendie en tirant sur le tank de notre génératrice. Tout ce qui n’avait pas été détruit a été tout simplement emporté. Emporté, l’ont tout aussi bien été la discothèque et les archives en fait, une partie de la mémoire sonore du peuple haïtien car Radio Cacique durant ses 30 années de présence effective sur les ondes, a toujours été un témoin privilégié d’évènements importants, de l’histoire contemporaine haïtienne. Alors que suivant les données disponibles au Conatel et à l’UIT (Genève) la fréquence de Radio Cacique le 990 Kcs. A.M. est encore et toujours détenu par Radio Cacique, différents membres de l’organisme haïtien régissant l’utilisation des bandes hertziennes (CONATEL) ne se sont pourtant pas gênes pour nous jeter en plein visage : « Oh ! Cela fait déjà 20 ans que cette fréquence a été perdue » !!!
Ce qui est totalement faux et comment pourrait il en être autrement quand on connaît les conditions dans lesquelles la station a été forcée de rester hors des ondes (30 Septembre 1991).
Une autre fréquence nous appartenant nous aurait été enlevée le 161.025 Mhz. (suivant les dires du représentant du CONATEL), sous quel prétexte et de quel droit... Cette fréquence était utilisée jusqu’au 30 Septembre 1991 pour notre réseau de radio communication.
Les Canadiens, eux n’ont pas la mémoire courte. Voila pourquoi, sur les plaques d’immatriculation Montréalaise (Québec) on peut lire la mention: « Je me souviens ». Ne dit-on pas : « qu’un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir », certains s’arrangent même pour dire sans « avenues ». Alors, pourquoi doivent-ils faire semblant d’avoir des trous de mémoire ? Certains souvenirs dérangeraient-ils ? Le remord hanterait il les nuits de ceux qui ont eu a fomenter et a se charger de l’exécution de la sale besogne du 30 Septembre 1991? Radio Cacique qui fait remonter tant de souvenirs (bons ou mauvais). Sont-ce des souvenirs ou tout simplement de la nostalgie ? C’est Maurice Sixto de regette mémoire qui nous averti : « nous sommes des oublieux ».
Je viens ici interpeller la conscience de ceux qui en ont encore une, pour leur demander s’ils se souviennent …, s’ils ont souvenance de Radio Cacique. Partant du principe que « tout préjudice fait a autrui mérite réparation », nous tenons aujourd’hui à réclamer J-U-S-T-I-C-E et réparation pour les organes de presse victime de crime d’état, particulièrement RADIO CACIQUE. Dans toute cette histoire, nous avons plus d’une fois été victime, pas seulement d’hommes armes en civil ou en uniformes mais également de fonctionnaires d’organisme internationaux tels le P.N.U.D., de l’état haïtien, du Ministère de la Planification et de la coopération externe, de la Teleco (qui a assigne nos numéros téléphoniques a des tiers [45-2339/ 45-2326]), du CONATEL. Victime nous l’avons été de nos propres collaborateurs, car si nos renseignements sont bons, durant notre absence, au moins deux d’entre eux se seraient amuses a collecter, a notre insu auprès de certaines organisations et de particuliers pour une éventuelle remontée en ondes, ceci entre 91 et 95. Nous profitons pour dénoncer publiquement les agissements malhonnêtes de ceux qui auraient fait des tentatives de ce genre entre autres auprès de la mission des pères de Scheut. Partant du principe que « tout préjudice fait a autrui mérite réparation », nous tenons à rappeler, pour la vérité et pour que nul n’en ignore que :
- Radio Cacique tout au long de son existence a eu à subir différentes tentatives de bâillonnements a travers diverses convocations aux Casernes Dessalines [S.D.]/ Ministere de l’interieur/ Ministere de l’information, aussi et surtout de descentes de lieu et d’attaques directes du pouvoir central (28 Nov.80/ 31 Janv. 86/ 28-29 Nov. 87/ 11 & 17 Septembre 88/ 30 Sept. 91), pour une seule et même raison: la défense de la liberté d’expression. Mais celle du 30 Septembre 1991 fut de loin la plus sauvage. Nul ne saurait mesurer l’impact de l’action de ces inconséquents. Certains, dont Jean-Claude Roi, avait qualifié l’opération du 30 Septembre 1991 de « Cartelazo »; d’autres en avaient fait une « correction démocratique ». Oh ! Démocratie, que de crimes ne commet-on pas en ton nom…
Suite a ces événements malheureux dont le pays ne s’est toujours pas remis, certains membres de l’équipe ont gagne le maquis. Quelques uns ont quitte la capitale, d’autres le pays pour ensuite se réfugier en terre étrangère sans y avoir été préparés et souvent contre leur gré. Nous vous ferons grâce des détails. Nous tenons à rendre hommage à la solidarité internationale dont nous avons fait l’objet à l’extérieur. Notamment, nous devons citer nos confrères du CPJ (commitee to protect journalist) base a New York, ceux de Miami et ceux de l’Allemagne.
On a souvent dit que l’exil est impie, il faut l’avoir vécu pour en évaluer la portée. De toutes les façons, les pertes ont été considérables tant sur le plan humain que sur le plan matériel.
Les Femmes, les Scouts, la Francophonie, le Théâtre, la Musique, autant de secteurs de la société qui sont honores chaque année durant le mois de Mars. Pour ne pas être en reste, nous nous découvrons devant tout ce beau monde. Au cours de ce même mois de Mars, comme chaque année d’ailleurs, ramène l’anniversaire de fondation de divers medias de l’ère Métropolitaine de Port-au-Prince. Parmi lesquelles, nous identifions: Radio Lumière (47 ans), le 8 Mars Radio Métropole (36 ans), le 10 Mars Radio Soleil (26 ans), le 12 Mars, Radio Cacique (45 ans) et le 31 Mars Radio Tropic (15 ans). En notre qualité de responsable et au nom de toute l’équipe de Radio Cacique, nous profitons de l’occasion qui nous est offerte, pour formuler nos vœux sincères de longévité, de prospérité à l’endroit de toutes ces stations sœurs qui font partie intégrante du patrimoine médiatique haïtien. Nous formulons le souhait que plus jamais un media n’aura à faire les frais des caprices de politiciens ou de groupes armes à leur solde. Nous avons toujours opté pour une large solidarité entre les organes de presse en général et les travailleurs de presse en particulier. Ceci, pour une plus grande indépendance des gens pratiquant ce métier oh combien noble, conduisant ainsi au renforcement du quatrième pouvoir en Haïti.
Le 3 Mai est le jour consacre a la journée Internationale de la liberté de la Presse. Radio Cacique a toujours lutte pour l’exercice libre de ce droit. Ceci nous vaut aujourd’hui, d’être oblige de réclamer le droit à l’existence. La méditation est de mise, quand on sait qu’en Haïti, une épée de Damoclès pend particulièrement sur la tête de tous les directeurs de medias électroniques. Récemment encore, certains cherchaient la formule idéale pour carrément faire enlever leur licence à des stations de radio. Il semblerait que la responsable du Ministère de la communication, des dirigeants d’une association de medias (proche du mouvement GNB), de certains membres du Conseil des sages ne seraient pas étranger à une pareille démarche.[2/2004-2/2006] Ceci n’est pas nouveaux et les tentatives sont légions par exemple : Monsieur Guy Meyer (Directeur de l’information) sous Jean-Claude Duvalier, Monsieur Savain sous Manigat, Madame Nazon (Ministre de l’information sous Avril) flanque du Directeur de l’information d’alors, Monsieur Desgraffes et j’en passe. Il ne faut pas non plus ignorer les déclarations de feux « Ravix » (FAD'H) qui aurait fait savoir au cours d’une émission « ranmase » (Caraïbes F.M.) [Marcus Garcia (mélodie F.M.) dixit] qu’avant le départ d’Aristide, « on » lui avait ordonne d’aller saboter les émetteurs de Boutillier. Comprendra qui voudra !!! Force est de constater que dans ce domaine, une certaine mafia s’est installée. La bande F.M. est sans l’ombre d’un doute, la chasse gardée de quelques uns. Nous avons remarque que durant le provisoire l’ont s’est empresse de récupérer tout ce qui avait encore comme espace sur le cadran et le redistribuer contre espèces sonnantes et trébuchantes. Ce qui constitue un danger si l’on reconnaît les méfaits de la pensée unique dans l’orientation de l’opinion publique. On se rappelle de l’intoxication exercée par les medias lors de circonstances bien précises, récemment encore. Ceci, en lieu et place de l’établissement d’un cadre qui permettrait aux directeurs de medias d’envisager de meilleures conditions de travail pour les travailleurs de presse dont les besoins fondamentaux sont loin d’être satisfaits. Il y va de même pour la modernisation des équipements l’exonération des droits de douane du matériel de travail, des tarifs préférentiels au niveau des services publiques (électricité/ téléphone/ poste/ eau/ achat de carburant). Car, qu’on le veuille ou non les medias jouent un rôle éminemment social et ne peuvent être traite comme de vulgaires établissements commerciaux. Des quasis monopoles se dessinent à l’horizon d’ores et déjà on peut identifier certains « magnats de la Presse ». Ce 17 Mai ce sera la journée internationale réservée à la communication. Espérons que les concernes auront la voix au chapitre et pourrons demander des comptes aux dirigeants du bureau responsable de réguler ce service, car apparemment, ils se comporteraient en véritables dilettantes quand ils ne donnent pas l’image de sangsues (parasites). Les medias électroniques étant désormais consideres comme leurs vaches a lait. Les licences seraient émises pour 10 ans contre espèces sonnantes et trébuchantes, (10,000.00 U.S. pour une radio et $30,000.00 U.S. pour une tele) sous prétexte qu’aux USA c’est une pratique acceptée. Ils ont oublie qu’au pays de l’oncle Sam, la situation économique est de loin différente.
Les stations ainsi que les auditeurs ont accès à l’énergie électrique 24 heures sur 24. Le nombre de consommateur n'est meme pas comparable. Ces règlements auraient été instaures par M. Boisrond, ce qui lui a valu d’être taxe de « vendeur de fréquences » par un directeur de media bien connu.
L’institution dénommée: Radio Cacique, Poste 4 VCPS, fondée le 12 Mars 1961 par Jean Claude Carrié (technicien/ musicien), Anthony Phelps (poète/ écrivain et romancier) Roger San Millan (peintre/sculpteur), aurait du normalement célébrer cette année, son quarante cinquième (45) anniversaire en 2006. Malheureusement, pour des raisons indépendantes de notre volonté et ceci pour la quatorzième année consécutive nous nous sommes une fois de plus, retrouvée hors de ondes. Pour les générations montantes et pour que nul n’en ignore (car certains semblent être frappés d’amnésie) il nous faut pour rétablir la vérité, rappeler que la station que j’ai dirigée et qui est restée en ondes jusqu’au 30 Septembre 1991 à 2 hrs. 30 P.M. a été attaquée à l’arme automatique et prise d’assaut par un contingent de la quatrième compagnie des Forces Armées d’Haïti communément appelé « Cafétéria » détruisant tout sur son passage et allant jusqu’à une tentative d’incendie en tirant sur le tank de notre génératrice. Tout ce qui n’avait pas été détruit a été tout simplement emporté. Emporté, l’ont tout aussi bien été la discothèque et les archives en fait, une partie de la mémoire sonore du peuple haïtien car Radio Cacique durant ses 30 années de présence effective sur les ondes, a toujours été un témoin privilégié d’évènements importants, de l’histoire contemporaine haïtienne. Alors que suivant les données disponibles au Conatel et à l’UIT (Genève) la fréquence de Radio Cacique le 990 Kcs. A.M. est encore et toujours détenu par Radio Cacique, différents membres de l’organisme haïtien régissant l’utilisation des bandes hertziennes (CONATEL) ne se sont pourtant pas gênes pour nous jeter en plein visage : « Oh ! Cela fait déjà 20 ans que cette fréquence a été perdue » !!!
Ce qui est totalement faux et comment pourrait il en être autrement quand on connaît les conditions dans lesquelles la station a été forcée de rester hors des ondes (30 Septembre 1991).
Une autre fréquence nous appartenant nous aurait été enlevée le 161.025 Mhz. (suivant les dires du représentant du CONATEL), sous quel prétexte et de quel droit... Cette fréquence était utilisée jusqu’au 30 Septembre 1991 pour notre réseau de radio communication.
Les Canadiens, eux n’ont pas la mémoire courte. Voila pourquoi, sur les plaques d’immatriculation Montréalaise (Québec) on peut lire la mention: « Je me souviens ». Ne dit-on pas : « qu’un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir », certains s’arrangent même pour dire sans « avenues ». Alors, pourquoi doivent-ils faire semblant d’avoir des trous de mémoire ? Certains souvenirs dérangeraient-ils ? Le remord hanterait il les nuits de ceux qui ont eu a fomenter et a se charger de l’exécution de la sale besogne du 30 Septembre 1991? Radio Cacique qui fait remonter tant de souvenirs (bons ou mauvais). Sont-ce des souvenirs ou tout simplement de la nostalgie ? C’est Maurice Sixto de regette mémoire qui nous averti : « nous sommes des oublieux ».
Je viens ici interpeller la conscience de ceux qui en ont encore une, pour leur demander s’ils se souviennent …, s’ils ont souvenance de Radio Cacique. Partant du principe que « tout préjudice fait a autrui mérite réparation », nous tenons aujourd’hui à réclamer J-U-S-T-I-C-E et réparation pour les organes de presse victime de crime d’état, particulièrement RADIO CACIQUE. Dans toute cette histoire, nous avons plus d’une fois été victime, pas seulement d’hommes armes en civil ou en uniformes mais également de fonctionnaires d’organisme internationaux tels le P.N.U.D., de l’état haïtien, du Ministère de la Planification et de la coopération externe, de la Teleco (qui a assigne nos numéros téléphoniques a des tiers [45-2339/ 45-2326]), du CONATEL. Victime nous l’avons été de nos propres collaborateurs, car si nos renseignements sont bons, durant notre absence, au moins deux d’entre eux se seraient amuses a collecter, a notre insu auprès de certaines organisations et de particuliers pour une éventuelle remontée en ondes, ceci entre 91 et 95. Nous profitons pour dénoncer publiquement les agissements malhonnêtes de ceux qui auraient fait des tentatives de ce genre entre autres auprès de la mission des pères de Scheut. Partant du principe que « tout préjudice fait a autrui mérite réparation », nous tenons à rappeler, pour la vérité et pour que nul n’en ignore que :
- Radio Cacique tout au long de son existence a eu à subir différentes tentatives de bâillonnements a travers diverses convocations aux Casernes Dessalines [S.D.]/ Ministere de l’interieur/ Ministere de l’information, aussi et surtout de descentes de lieu et d’attaques directes du pouvoir central (28 Nov.80/ 31 Janv. 86/ 28-29 Nov. 87/ 11 & 17 Septembre 88/ 30 Sept. 91), pour une seule et même raison: la défense de la liberté d’expression. Mais celle du 30 Septembre 1991 fut de loin la plus sauvage. Nul ne saurait mesurer l’impact de l’action de ces inconséquents. Certains, dont Jean-Claude Roi, avait qualifié l’opération du 30 Septembre 1991 de « Cartelazo »; d’autres en avaient fait une « correction démocratique ». Oh ! Démocratie, que de crimes ne commet-on pas en ton nom…
Suite a ces événements malheureux dont le pays ne s’est toujours pas remis, certains membres de l’équipe ont gagne le maquis. Quelques uns ont quitte la capitale, d’autres le pays pour ensuite se réfugier en terre étrangère sans y avoir été préparés et souvent contre leur gré. Nous vous ferons grâce des détails. Nous tenons à rendre hommage à la solidarité internationale dont nous avons fait l’objet à l’extérieur. Notamment, nous devons citer nos confrères du CPJ (commitee to protect journalist) base a New York, ceux de Miami et ceux de l’Allemagne.
On a souvent dit que l’exil est impie, il faut l’avoir vécu pour en évaluer la portée. De toutes les façons, les pertes ont été considérables tant sur le plan humain que sur le plan matériel.