Plaidoyer pour la libre expression en Haiti Souvenirs ou nostalgies ?
C’est quotidiennement qu’il me faut faire face aux auditeurs fidèles qui veulent que je leur fournisse une réponse satisfaisante a la question suivante: a quand la réouverture de Radio Cacique ?
Au seuil de la chronique du jour, nous voulons nous souvenir et nous recueillir devant la mémoire de nos disparus, le dernier en date étant James Auguste (chroniqueur sportif) mort l’an dernier a Miami des suites d’un accident cérébral . Nous tenons à leur rendre un hommage bien mérite.
Il est dommage, qu’une fois de plus, nous ayons à constater que l’enquête se poursuit encore. Nous voulons ici toucher du doigt la plaie de l’impunité qui ronge notre pays et joindre notre voix a celle des travailleurs de Presse en général pour réclamer « JUSTICE ». Justice, pour tous les travailleurs de Presse cibles uniquement parce qu’ils ont décide de militer pour la défense du droit d’expression. 6 ans déjà, depuis que Jean Léopold Dominique, un aine, respecte dans le milieu, ainsi que le gardien de Radio Haïti Inter, Jean-Claude Louissaint, sont tombes sous les balles assassines de voyous a la solde d’on ne sait qui. Partant du principe que « tout préjudice fait a autrui mérite réparation », nous tenons aujourd’hui à réclamer J-U-S-T-I-C-E. Justice pour les travailleurs de Presse indistinctement, mais justice et réparation également pour Radio Cacique, car charité bien ordonnée, commence par soi, n’est-ce pas ?
La défense du droit d’expression n’a pas de prix !!!
On ne saurait construire un état de droit sans s’attaquer à l’impunité. L’impunité est un cancer qui ronge notre société. On ne saurait espérer fonder un état de droit sans que la propriété privée ne soit respectée. Partant du principe que « tout préjudice fait a autrui mérite réparation », nous tenons à rappeler, pour la vérité et pour que nul n’en ignore : - que le matériel de studio ainsi que la génératrice offerts a Radio Cacique, en guise de dédommagement (symbolique) par le P.N.U.D. (Programme des Nations Unies pour le Développement), ne nous a jamais été remis. Soit dit en passant, le Ministère de la Planification et de la coopération externe était charge de la distribution du dit matériel (Ministre Cherestal). Dans un pays ou l’oralité joue un rôle primordial et pour cause (80% d’analphabètes), Radio Cacique, des le départ (1961) a toujours compris la mission qui lui était dévolue en tant qu’organe de presse parle, évoluant dans un pays du quart-monde. Ceci explique pourquoi, des son inauguration, un choix clair et précis a été fait par le staff dirigeant, celui « de travailler à promouvoir l’unité de la famille haïtienne », d’autres en ont fait un slogan politique. L’accompagnement quotidien du peuple haïtien dans les bons comme dans les mauvais moments explique que Radio Cacique remplissait, non sans difficultés son rôle dans un contexte difficile et dangereux. Nous ne nous en sommes jamais plaints et nous nous sommes toujours acquittes de notre tache avec intégrité. Aujourd’hui encore, après quatorze années d’un silence impose, ce poste de radiodiffusion reste et demeure présent dans la mémoire du peuple haïtien tant en Haïti qu’a l’extérieur. On ne peut parler de Radio Cacique sans éveiller chez tous les Haïtiens d’éternels souvenirs (bons ou mauvais).
C’est Charles Aznavour, chanteur Français qui nous dit : « Non ! Je n’ai rien oublie... » et nous rappelle que « c’est bon de revenir aux sources du passe ».
Tous les jours, il faut trouver une réponse a ceux qui me demandent : « a quand la réapparition de Radio Cacique ». Fort de tant de témoignages d’attachements, mûri de toutes les expériences passées, conscient du miracle quotidien que vit le peuple haïtien et pour prouver (s’il en était besoin), que les hommes passent mais les Institutions se doivent de demeurer, nous tenons un jour à remonter en ondes. La reprise effective implique, à court terme impérativement, notre présence sur la bande F.M.. Ceci n’est pas un choix personnel mais dicte par la conjoncture, un passage oblige, impose principalement par les problèmes d’ordre énergétique, matière première utilisée par les organes de Presse, quels qu’ils soient.
Le 12 Mars dernier, pour son Quarante cinquième (45) anniversaire de fondation Radio Cacique, poste 4VCPS, n’a pas eu l’opportunité de fêter, à l’instar d’autres consoeurs telles: Lumière, Métropole, Soleil, Tropic. En trente ans de présence sur les ondes, les studios de la station ont tour a tour été loges au numéro 5 de la rue Bellevue a Pacot, a la rue Traversière, au local de l’Oasis (restaurant dansant) à la place Jérémie pour ensuite regagner son local original à la rue Bellevue à Pacot. Il semblerait superflu de dire que différentes équipes ont eu à se succéder aux micros et à la console. Il faut noter, qu’a l’instar d’un Anacréon du Cap-Haïtien, d’un Braun de la 4 VEB et la 4VAB (Radio Caraïbes), d’un Camille Desmangles de Radio Carillon, d’un Léon Fleury de Radio Saint-Marc, d’un Carlo de Radio Petion-ville, Jean–Claude Carrie lui aussi, au début, a pratiquement forge de ses mains le premier transmetteur de Radio Cacique. Celui-ci était carrément de fabrication artisanale et locale. Cette operation a été possible grâce a la coopération de plusieurs amis dont Monsieur Elie qui a permis à Jean-Claude Carrie, d’utiliser certaines pièces recueillies d’anciens transmetteurs a ondes courtes, vestiges du réseau de radio communication utilisées par la « HABANEX ». Monsieur Carrie, l’un des fondateurs (directeur de 1967 a 1981) est reste le technicien en chef de la station de 1961 a 1981. Ce transmetteur original a été remplace en 1968, mais il fut détruit, le jour de sa mise en ondes effective par un court circuit électrique le 12 Mars 1968 (a la rue Traversiere). En 1973, un transmetteur a ondes courtes acquis de la ITT, a été mis en ondes après avoir subi les transformations nécessaires opérées par Jean-Claude Carrie seconde de Raymond Desmangles (studio Thoray). En 1981, monsieur Carrie, convalescent, fut remplace par Robert Ménager (Bob) jusqu’en 1984. Suite a la mort de Jean-Claude Carrie en Novembre 1982 et mon intégration en tant qu’actionnaire et directeur, notre transmetteur et notre antenne ont subi des transformations drastiques opérées par l’ingénieur Jean Verdier en 1985 et en 1990. De 1961 a 1963, la programmation journalière était assurée par les fondateurs Jean-Claude Carrie, Anthony Phelps et Roger San-Millan assistes de certains inconditionnels et mordus d’électronique et de radio, par exemple : Jean-Claude Bance et Ernst Colimon, Rodrigue etc…. Nous ne pouvons oublier l’équipe de « Prisme » (revue sonore de Radio Cacique) incluant Emile Olivier, Willy Henriquez, Rene Philoctète, Franck Etienne, Gigi Mevs Laraque etc... Nous ne saurions ne pas mentionner le nom de Yolene Shirley Bance qui a durant les premières années, assure la mise en ondes.
C’est quotidiennement qu’il me faut faire face aux auditeurs fidèles qui veulent que je leur fournisse une réponse satisfaisante a la question suivante: a quand la réouverture de Radio Cacique ?
Au seuil de la chronique du jour, nous voulons nous souvenir et nous recueillir devant la mémoire de nos disparus, le dernier en date étant James Auguste (chroniqueur sportif) mort l’an dernier a Miami des suites d’un accident cérébral . Nous tenons à leur rendre un hommage bien mérite.
Il est dommage, qu’une fois de plus, nous ayons à constater que l’enquête se poursuit encore. Nous voulons ici toucher du doigt la plaie de l’impunité qui ronge notre pays et joindre notre voix a celle des travailleurs de Presse en général pour réclamer « JUSTICE ». Justice, pour tous les travailleurs de Presse cibles uniquement parce qu’ils ont décide de militer pour la défense du droit d’expression. 6 ans déjà, depuis que Jean Léopold Dominique, un aine, respecte dans le milieu, ainsi que le gardien de Radio Haïti Inter, Jean-Claude Louissaint, sont tombes sous les balles assassines de voyous a la solde d’on ne sait qui. Partant du principe que « tout préjudice fait a autrui mérite réparation », nous tenons aujourd’hui à réclamer J-U-S-T-I-C-E. Justice pour les travailleurs de Presse indistinctement, mais justice et réparation également pour Radio Cacique, car charité bien ordonnée, commence par soi, n’est-ce pas ?
La défense du droit d’expression n’a pas de prix !!!
On ne saurait construire un état de droit sans s’attaquer à l’impunité. L’impunité est un cancer qui ronge notre société. On ne saurait espérer fonder un état de droit sans que la propriété privée ne soit respectée. Partant du principe que « tout préjudice fait a autrui mérite réparation », nous tenons à rappeler, pour la vérité et pour que nul n’en ignore : - que le matériel de studio ainsi que la génératrice offerts a Radio Cacique, en guise de dédommagement (symbolique) par le P.N.U.D. (Programme des Nations Unies pour le Développement), ne nous a jamais été remis. Soit dit en passant, le Ministère de la Planification et de la coopération externe était charge de la distribution du dit matériel (Ministre Cherestal). Dans un pays ou l’oralité joue un rôle primordial et pour cause (80% d’analphabètes), Radio Cacique, des le départ (1961) a toujours compris la mission qui lui était dévolue en tant qu’organe de presse parle, évoluant dans un pays du quart-monde. Ceci explique pourquoi, des son inauguration, un choix clair et précis a été fait par le staff dirigeant, celui « de travailler à promouvoir l’unité de la famille haïtienne », d’autres en ont fait un slogan politique. L’accompagnement quotidien du peuple haïtien dans les bons comme dans les mauvais moments explique que Radio Cacique remplissait, non sans difficultés son rôle dans un contexte difficile et dangereux. Nous ne nous en sommes jamais plaints et nous nous sommes toujours acquittes de notre tache avec intégrité. Aujourd’hui encore, après quatorze années d’un silence impose, ce poste de radiodiffusion reste et demeure présent dans la mémoire du peuple haïtien tant en Haïti qu’a l’extérieur. On ne peut parler de Radio Cacique sans éveiller chez tous les Haïtiens d’éternels souvenirs (bons ou mauvais).
C’est Charles Aznavour, chanteur Français qui nous dit : « Non ! Je n’ai rien oublie... » et nous rappelle que « c’est bon de revenir aux sources du passe ».
Tous les jours, il faut trouver une réponse a ceux qui me demandent : « a quand la réapparition de Radio Cacique ». Fort de tant de témoignages d’attachements, mûri de toutes les expériences passées, conscient du miracle quotidien que vit le peuple haïtien et pour prouver (s’il en était besoin), que les hommes passent mais les Institutions se doivent de demeurer, nous tenons un jour à remonter en ondes. La reprise effective implique, à court terme impérativement, notre présence sur la bande F.M.. Ceci n’est pas un choix personnel mais dicte par la conjoncture, un passage oblige, impose principalement par les problèmes d’ordre énergétique, matière première utilisée par les organes de Presse, quels qu’ils soient.
Le 12 Mars dernier, pour son Quarante cinquième (45) anniversaire de fondation Radio Cacique, poste 4VCPS, n’a pas eu l’opportunité de fêter, à l’instar d’autres consoeurs telles: Lumière, Métropole, Soleil, Tropic. En trente ans de présence sur les ondes, les studios de la station ont tour a tour été loges au numéro 5 de la rue Bellevue a Pacot, a la rue Traversière, au local de l’Oasis (restaurant dansant) à la place Jérémie pour ensuite regagner son local original à la rue Bellevue à Pacot. Il semblerait superflu de dire que différentes équipes ont eu à se succéder aux micros et à la console. Il faut noter, qu’a l’instar d’un Anacréon du Cap-Haïtien, d’un Braun de la 4 VEB et la 4VAB (Radio Caraïbes), d’un Camille Desmangles de Radio Carillon, d’un Léon Fleury de Radio Saint-Marc, d’un Carlo de Radio Petion-ville, Jean–Claude Carrie lui aussi, au début, a pratiquement forge de ses mains le premier transmetteur de Radio Cacique. Celui-ci était carrément de fabrication artisanale et locale. Cette operation a été possible grâce a la coopération de plusieurs amis dont Monsieur Elie qui a permis à Jean-Claude Carrie, d’utiliser certaines pièces recueillies d’anciens transmetteurs a ondes courtes, vestiges du réseau de radio communication utilisées par la « HABANEX ». Monsieur Carrie, l’un des fondateurs (directeur de 1967 a 1981) est reste le technicien en chef de la station de 1961 a 1981. Ce transmetteur original a été remplace en 1968, mais il fut détruit, le jour de sa mise en ondes effective par un court circuit électrique le 12 Mars 1968 (a la rue Traversiere). En 1973, un transmetteur a ondes courtes acquis de la ITT, a été mis en ondes après avoir subi les transformations nécessaires opérées par Jean-Claude Carrie seconde de Raymond Desmangles (studio Thoray). En 1981, monsieur Carrie, convalescent, fut remplace par Robert Ménager (Bob) jusqu’en 1984. Suite a la mort de Jean-Claude Carrie en Novembre 1982 et mon intégration en tant qu’actionnaire et directeur, notre transmetteur et notre antenne ont subi des transformations drastiques opérées par l’ingénieur Jean Verdier en 1985 et en 1990. De 1961 a 1963, la programmation journalière était assurée par les fondateurs Jean-Claude Carrie, Anthony Phelps et Roger San-Millan assistes de certains inconditionnels et mordus d’électronique et de radio, par exemple : Jean-Claude Bance et Ernst Colimon, Rodrigue etc…. Nous ne pouvons oublier l’équipe de « Prisme » (revue sonore de Radio Cacique) incluant Emile Olivier, Willy Henriquez, Rene Philoctète, Franck Etienne, Gigi Mevs Laraque etc... Nous ne saurions ne pas mentionner le nom de Yolene Shirley Bance qui a durant les premières années, assure la mise en ondes.